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Platon |
# 8 ≡ Re: poulinage |
Groupe I
1581 posts depuis le 20/2/2007 De : La Vienne (86)
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bleuglacier, Citation :Platon, Citation : Pincer le cordon ombilical (entre le pouce et l'index) pour arrêter la circulation sanguine puis couper le cordon avant que la jument se relève. Bonsoir, On m'a toujours dis justement de ne jamais couper le cordon soit meme qu'il doit etre rompu par la jument en se levant car le sang continue à circuler meme apres le pouliinage... Enfin perso j'ai toujours fait comme ca... j'ai peut etre tord
Bonsoir, J'ai appris à assister les juments au poulinage vers 1965 (il y a longtemps et je salue par cette occasion la mémoire de monsieur Daniel Wildenstein qui me reçu comme stagiaire au haras de Victot). Depuis cette date, la science a apporté sa contribution à la connaissance des éleveurs et j'ai modifier les méthodes. Effectivement, on m'a appris que le sang de la jument continuait à alimenter le poulain jusqu'à la rupture du cordon. En réalité, nous savons maintenant que la circulation maternelle est bien isolée de la circulation foetale, aussi, il est fréquent d'avoir une mère et son petit, de groupes sanguins différents. Ce que nous avions dit être "l'alimentation" en sang maternelle du poulain n'est en réalité que la circulation placentaire, qui alimente le placenta mais pas le poulain. (nuance !) Il existe là 3 circulation distinctes : 1 la C. maternelle, 2 la C. placentaire, 3 la C. foetale.
Pour ce qui est de la rupture du cordon, autrefois, l'on m'enseigna de poser 2 garrots sur le cordon et de couper au centre le plus tardivement pour : laisser au poulain, le plus de sang possible éviter les hémorragies (du côté du poulain) éviter les hémorragies (du côté de la jument) Tout était ficelé et tout le monde était content ! Cette méthode pleines de bonnes intentions, nous laissa aussi bon nombres de complications : infection et/ou gros ombilic (hernie ombilicale)
Or, l'ombilic normal se referme naturellement lorsque le sang est reflué à l'extérieur. Une pression des doigts permet de le contrôler et d'éviter les petites hémorragies. La rupture du cordon (certains sont charnus) par la levée de la jument risque de provoquer une hernie ombilicale (risque fréquent à l'époque) et aussi laisse parfois un long morceau de cordon à pendre sous le poulain augmentant les risques infectieux. La pose d'un garrot compliquait encore les choses puisqu'on emmagasinait une quantité de sang entre le nombril et la ficelle (à quoi bon ?) L'utilisation de teinture d'iode pure sur un ombilic éprouvé par une rupture violente ( la levée de la jument), le rendait parfois douloureux et certains poulains avaient des nombrils irrités exposés aux risques aggravés d'infection et de grosseur.
Voici mes raisons nous avions à l'époque une centaine de juments par an à mettre-bas à Victot. Cordialement.
Platon : Blog: Les petits éleveurs de PS Site collection équestre : www.psreditions.com "Le bruit ne fait pas de bien ; le bien, pas de bruit." |
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18.02.08 - 22:06 |
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