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 Peepo |
 # 1 ≡ Rentabilité des yearlings passés aux ventes |
Groupe III
473 posts depuis
le 8/11/2007
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Ça fait un moment que je m’étais dit que je le ferais :
J’ai pris les chevaux vendus aux ventes de yearlings de Trotting Promotion en 2004 et essayé de voir ce qu’ils étaient devenus. Les investisseurs y trouveront peut-être la source de quelque utile réflexion.
J’en viens au fait : sur 234 chevaux vendus ou rachetés, 83 ont couvert par leurs gains au 10/9/2008 leur prix d’achat ou de rachat, soit 35%. Je n’ai compté que le prix HT des chevaux vendus et n’ai pas comptabilisé les pourcentages divers dont sont amputés leurs gains en course. Sinon évidemment ce pourcentage serait beaucoup plus faible.
Parmi ces 83 chevaux s’étant « au moins remboursés » il s’en trouve 32 qui ont dépassé leur prix d’achat de 20 000 Euros, ce qui représente seulement 14% de l’ensemble des produits considérés.
Ce n'est pas une question d'agence, j’imagine que les pourcentages de l'AFT sont peu ou prou du même niveau et pour Caen, je ne sais pas ce que ça peut donner. En regardant qui a fait les plus gros flops, on s’aperçoit les professionnels reconnus ne sont pas mieux lotis que les autres et qu’un prix d’achat élevé ne garantit pas la rentabilisation – ni son contraire.
Je ne remets pas en cause la qualité des lots présentés, ce sont des ventes de sélection, et c’est sans doute la crème de l’élevage qui était présentée. S’agissant d’une passion pour la plupart des intervenants, la question que se pose n’est pas de savoir s’il faut continuer à acheter des yearlings – aux ventes ou ailleurs, mais plutôt de savoir comment rentabiliser au mieux cet achat, lui donner les meilleures chance de faire partie de ceux qui « s’en sortent ».
[ Edité par Peepo 11.09.2008 - 11:39 ]
Pourtant toujours il fleurit,
Le souriant pissenlit. |
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| 11.09.08 - 11:48 |
 
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| antoine |
# 2 ≡ Rentabilité des yearlings passés aux ventes |
Groupe III
453 posts depuis
le 9/3/2007
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Peepo,
Citation :mais plutôt de savoir comment rentabiliser au mieux cet achat, lui donner les meilleures chance de faire partie de ceux qui « s’en sortent ».
Vos statistiques reflètent un peu, ce que je pensais de certaines enchères aujourd’hui à Deauville, mais aussi bien avant. Bien trop élevé pour certains lots et bizarrement quelques rares exceptions pas chère du tout au regard du papier.
Pour ce qui est de la rentabilité, il faut quand même que le produit acheté soit un peu de qualité pour pouvoir envisagé une stratégie.
Mon avis personnel : Si j’avais un cheval de qualité moyenne ( qualité moyenne sur sa génération), j’essaierais de l’emmener physiquement et surtout moralement, intact jusqu'à 6ans (rentabilisé sur le long terme). En essayant de lui faire prendre les gains minima avec une petite marge de sécurité tous les ans. De faire un programme de courses le plus léger possible étalé sur une partie de l’année (pour prendre les minima) avec des périodes de repos.
D’essayé de courir la province le plus possible, avec les meilleurs engagements possibles.
Ainsi a 6ans il reste beaucoup moins de vieux chevaux. Combien on laissé leur âme et leur cœur sur une piste parisienne en marchand 1’16’’ ou 1’15’’ avec un compte en banque a faire frémir ?
Le vôtre s’il n’a pas couru beaucoup, tout en prenant les minima, il est donc intact et arrivé à maturité, vous pouvez donc durcir un peu plus les combats sans trop risqués de l’endommagé. Alors que beaucoup arrive à cet age un peu carbonisé avec des fois bien plus de 70 courses au compteur.
Et puis l’avantage des courses de vieux chevaux (surtout dans le sud et hors PMU), c’est que vous courrez quasiment toujours avec les mêmes. Alors que dans les jeunes générations (le circuit court), vous avez beau être au top de la forme, vous ne courrez jamais les mêmes, y en a toujours 2 ou 3 qui sont toujours plus affûtés que le vôtre, et c’est la grosse bagarre d’où quelques fois des carrières très courtes.
Maintenant, si vous touchez le crack y a sur ment moins de questions à se poser, quoi que… |
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| 12.09.08 - 00:12 |
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| Peepo |
# 5 ≡ Re: Rentabilité des yearlings passés aux ventes |
Groupe III
473 posts depuis
le 8/11/2007
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Merci de vos commentaires.
Je crois qu'on dit la même chose : si on pose la question en terme de rentabilité espérée, la réponse est que le propriétaire qui n'a que ses gains en course pour espérer rentabiliser son "investissement" ferait mieux de ne pas enchérir. Mais s'agissant aussi d'une passion, on peut se dire que ce n'est pas la question à mettre en avant et qu'il s'agit simplement de faire de son mieux pour choisir son poulain et ceux qui vont l'entourer.
Parce que si le choix du bon numéro ressemble à une loterie, ces statistiques, qui montrent que moins de 10 % des poulains qui montent sur le ring paieront leur avoine, ne veulent pas dire que les 90% restants sont de mauvais chevaux. Plus certainement, une partie d'entre eux sera mal exploitée. Et à ce propos, ceux qui prennent leur temps et visent à faire vieillir leurs pensionnaires obtiennent certainement des résultats un peu meilleurs - sans certitudes. En tout cas ils ont moins de casse.
En même temps c'est vrai qu'attendre c'est aussi dépenser de l'argent et prendre des risques. Bref, il s'agit de trouver le juste milieu ou plutôt le juste environnement pour son yearling. (Bon, je sais... on n'a pas beaucoup avancé).
[ Edité par Peepo 12.09.2008 - 15:51 ]
Pourtant toujours il fleurit,
Le souriant pissenlit. |
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| 12.09.08 - 16:46 |
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Rentabilité des yearlings passés aux ventes
