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Anonyme |
# 2 ≡ Vers la suppression de la prime à l'éleveur pour les éleveurs non-professionnels ??? |
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non c'est une blague!!! |
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27.01.12 - 13:49 |
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PAJA |
# 5 ≡ Re: Vers la suppression de la prime à l'éleveur pour les éleveurs non-professionnels ??? |
Groupe I
1307 posts depuis le 23/2/2010
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Hélas, cela ne semble pas être une blague...
Je me permets, au nom du droit à l'information, de poster l'article du GAET comprenant la lettre de l'éleveur qui a soulevé cette éventualité qui se précise. En effet, si le GAET juge que le contenu du courrier est pertinent, c'est que nous sommes mal partis ....
GAET – Janvier 2012
VA-T-ON SUPRRIMER LA PRIME A L'ELEVEUR ?
Nous avons reçu ce courrier d'un éleveur de trotteurs. Nous avons jugé cet écrit pertinent et souhaitons que vous en preniez connaissance.
« « J'entends dire que certaines personnes souhaitent supprimer la prime à l'éleveur ? Mais que se passe-t-il ? C'est impensable ! Le Ministère de l'agriculture travaillerait sur la définition de l'éleveur professionnel. Certaines associations demanderaient à ce que les primes ne soient réservées qu'à des éleveurs professionnels. Mais ou va-t-on ?
Que je sois affilié à la MSA, que je sois ou non inscrit au centre des formalités des entreprises, j'élève un ou plusieurs trotteurs. J'aime le Trot. Elever des trotteurs est un passe-temps, une passion. Non, je n'en vis pas mais qui peut dire aujourd'hui qu'il vit uniquement de l'élevage de trotteurs ??? Par contre, je travaille pour vivre et vivre ma passion. Je paie des pensions pour mes trotteurs, je fais vivre la filière : les vétérinaires, le fournisseur d'aliments, l'étalonnier … Je vais régulièrement à l'hippodrome pour suivre les courses et regarde régulièrement les chaînes spécialisées dans les courses. Je pense participer activement à la vie des hippodromes, à l'activité économique de la filière Trot. Lorsque l'on fait naître un poulain, qu'il se qualifie, qu'il court et qu'il gagne, n'est-il pas normal que la filière reconnaisse ma prise de risque et ma passion ???
Enfin, qu'est-ce que c'est que cette histoire de professionnels ou non !!! A la MSA ou non, ayant une comptabilité pour mon activité trot ou non, qui est capable de me dire si je suis professionnel ou non ? Autour de nous, nous avons tous des exemples : certains éleveurs de 10, 15, 20 poulinières, voire plus veillent moins sur leurs trotteurs que moi sur mes 3 poulinières. J'aime mes trotteurs, je ne pense pas les négliger parce que je ne paie pas de cotisations à la MSA. Nous sommes tous éleveurs, petits, gros, nous participons tous à la vie de la filière et à l'alimentation de son financement.
Alors, Messieurs les représentant du Ministère, s'il vous plaît, cessez de tergiverser sur un sujet qui n'a pas lieu d'être dans notre filière. Je vous propose plutôt de réfléchir sur la question de la survie de notre filière dans l'éventualité du changement du taux réduit de TVA. Une hausse de 14,2 % de nos frais engendrait une chute vertigineuse de notre pouvoir d'achat (expression à la mode à l'approche des élections présidentielles) au niveau de notre filière du trot.
Monsieur X Eleveur de trotteurs » »
http://primavera.wifeo.com |
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27.01.12 - 14:42 |
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Anonyme |
# 7 ≡ Re: Vers la suppression de la prime à l'éleveur pour les éleveurs non-professionnels ??? |
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PAJA,
Un petit mot au renard !!!
Encore une lettre d'un corbeau !!!
Mr la fontaine |
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27.01.12 - 14:53 |
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PAJA |
# 8 ≡ Re: Vers la suppression de la prime à l'éleveur pour les éleveurs non-professionnels ??? |
Groupe I
1307 posts depuis le 23/2/2010
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Je ne comprends pas ce que raconte nadka mais j'espère que ce n'est pas encore une pollution ...
Sinon, nous les petits, les amateurs, sommes en train de nous faire avoir par le lobbying des gros, les professionnels qui ont des appuis politiques.
Depuis plus d'un an, ils font pression sur le gouvernement pour que nous soyons éliminés et qu'ils puissent rester entre eux (qui, sauf erreur de ma part, bénéficient de subventions nationales et/ou européennes auxquelles nous les petits n'avons pas droit).
Le gouvernement est en train de céder pour leur donner satisfaction alors que comme dit, nous représentons 80 % de l'élevage de trotteurs !!!
Je ne comprends pas comment nos associations et syndicats ne nous ont pas averti de ce qui se trame, à moins que dans celles-ci, il y ait des « gros » qui veulent nous croquer !!!
Voici ce que demandait déjà leur représentant politique fin 2010 :
« « « STATUT DE L'ELEVEUR DE CHEVAUX (Cheval et Droit)
Question écrite n° 16635 de M. Bernard Fournier publiée dans le JO Sénat du 30/12/2010 - page 3335
M. Bernard Fournier attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la clarification du statut de l'éleveur d'équidés. En effet, l'élevage du cheval, bien qu'étant une activité agricole reconnue depuis 2005, A LA PARTICULARITE D'ETRE REALISE, DANS UNE PROPORTION IMPORTANTE (ENVIRON 80%) PAR DES ELEVEURS AMATEURS. CET EXERCICE EN AMATEUR DE L'ACTIVITE D'ELEVEURS DE CHEVAUX GENERE CERTAINES DIFFICULTES, NOTAMMENT ECONOMIQUE, AUX ELEVEURS PROFESSIONNELS. Aussi, depuis plusieurs années maintenant, différentes pistes de réflexion sur la définition de l'éleveur professionnel d'équidés ont été envisagées. Il semble aujourd'hui qu'une définition fasse consensus et permette d'avancer vers une reconnaissance officielle du statut de l'éleveur d'équidés. Celle-ci est basée sur le principe simple : TOUT PERSONNE EXERCANT UNE ACTIVITE RECONNUE SE DOIT D'ETRE DECLAREE ET DE POSSEDER UN NUMERO SIREN, via la chambre consulaire de rattachement, soit en l'espèce la chambre d'agriculture. IL EST URGENT D'ABOUTIR SUR CE SUJET. Cette définition serait une étape importante vers la création d'un statut de l'éleveur professionnel d'équidés. CETTE IDENTIFICATION EST MËME UN PREALABLE INDISPENSABLE A LA RESTRUCTURATION DE LA FILIERE EQUINE FRANCAISE. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui préciser les intentions du Gouvernement en la matière. Réponse du Ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire publiée dans le JO Sénat du 10/02/2011 - page 315
Les éleveurs d'équidés présentent une sociologie tout à fait particulière dans le monde agricole. Il est en effet difficile de faire une corrélation directe entre la qualité et l'importance d'une entreprise équestre et le statut de l'entrepreneur lui-même. Ainsi, l'éleveur moyen détient moins de deux juments, ce qui permet d'évaluer les naissances à une moyenne maximale d'une par année. Ce faible effectif par éleveur souligne le fait qu'une faible minorité exerce cette activité à titre professionnel de manière principale. C'est pourquoi, ainsi que cela est mis en place pour les aides européennes, dans le cadre de la réforme en cours des encouragements, une attention particulière doit être accordée à la définition de critères d'éligibilité pour l'accessibilité aux subventions de l'État. Cette vigilance doit permettre de mieux cibler les aides en prenant en compte à la fois la réalité économique des entreprises et leur caractère professionnel. » » »
http://primavera.wifeo.com |
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27.01.12 - 15:21 |
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Anonyme |
# 9 ≡ Re: Vers la suppression de la prime à l'éleveur pour les éleveurs non-professionnels ??? |
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Et voilà comment diminuer le nombre de naissances: enlever la prime a l élevage, augmenter la TVA et diminuer par la le nombre d' éleveurs. Déclassement des poulinières en début d' année, tva et maintenant cette mesure ......
Si faut s'affilier à la MSA...cela devient compliqué. Allé trouver 10 hectares pour être autoriser à adherer. |
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27.01.12 - 15:25 |
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