L'art et la manière de vivre dans le déni. Le prix d'été n'est qu'un exemple parmi des dizaines d'autres. Le GNT 2013 aussi. Ainsi que toutes les autres courses à 7 ou 8 partants de vincennes ou province ou le trot est soi-disant une discipline où il y'a trop de chevaux.
Non non je ne vis pas dans le déni, la baisse de partant par course n'est pas du à une baisse des naissances: 2005: 10 823 poulains 2006: 10 922 2007: 10 981 2008: 11 330 2009: 11 306 2010: 11 005 2011: 11 522 Pour la simple et bonne raison que le nombre de poulains AUGMENTE d'année en année (avec l'effet nefaste que ça a d'ailleurs: entre autre baisse des valeurs des poulains, beaucoup de chevaux non rentable etc...).
Et ce n'est pas du non plus à une augmentation du nombre de courses: elles restent stable en quantité.
Les courses à faible partant proviennent à mon sens plus à cause de l'exploitation de plus en plus précoce des chevaux! D'ailleurs certains entraineurs malins comme Marmion ou Levesque l'ont bien compris: ils font vieillir et ramasse pas mal avec leurs vieux tonton! Chacun ses choix après...
d ' un côté , il y a eu tellement de " GUIGNOLS" qui se sont mis à l'élévage trotteurs avec leurs ventes en parts , qu ils ont détruit cette façon de vendre ....
Des trotteurs qualifiés il y en a...des naissances, largement de quoi faire...trop de réformés sans filière de reconversion aussi...qu'on limite les naissances, fondamentalement, celà me paraît raisonnable. Après ce qui ne me convient pas, c'est le mode opératoire, les programmes de dingue sur les courses de jeunes chevaux, la course à la perf qui fait qu'on les casse encore plus vite qu'avant. La TVA n'arrange rien, le climat économique non plus, pas plus que l'évolution des mentalités vers le business comme raison de vivre. Certaines "maisons" prennent des dimensions qui perdent un peu de sens et les plus petits se perdent en route à vouloir leur courir après. C'est le cas aussi en agriculture et c'est infernal. "Peu mais bien". Voilà ce qui devrait être l'objectif dans le monde des courses comme ailleurs. et "bien" celà veut dire proprement, dans le respect des hommes comme des animaux, en garantissant une rentabilité saine et partagée, durable.
L'élevage du Relais malheureusement rame depuis quelques années avec beaucoup de produits qui récoltent pas grand chose ou rien, très compliqué de tenir comme ça. Maintenant le plus dur va être de vendre des produits de qualité très moyenne, si ça part ça ne va pas partir très haut!
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d'année en année (avec l'effet nefaste que ça a d'ailleurs: entre autre baisse des valeurs des poulains, beaucoup de chevaux non rentable etc...).
