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| Anonyme |
 # 24 ≡ Re: Etalon pas à la mode! |
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Pour fillette. Attention aux termes que vous utilisez!
Il est inconcevable d'utilisé pour historien le terme " un des nombreux mauvais". Un peu de respect pour lui s'il vous plait! Avant d'utiliser des mots aussi radicaux vous devriez regader sa production de plus pres. Il est vrai que son % de qualifié n'est pas sensationnel. Mais dans sa production on retrouve qd meme de nombreux bons elements. Outre paradis cordiere , 2 P a + de 100000€, 2 Q a + de 70000€, et 3 R a + de 30000€.
Ce n'est pas du calibre de coktail ou autre goetmals, mais je trouve ca pas mal, au vu de la qualité de la jumenterie proposeé. |
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| 27.08.09 - 20:22 |
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 marclorr |
# 28 ≡ Re: Etalon pas à la mode! |
Groupe I
1428 posts depuis
le 4/3/2008
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Je rejoins l'avis de Quatre Juillet sur la pertinence de la notion de croisement pour des étalons n'ayant que peu sailli. Maintenant, la liste des cités est quand même essentiellement constitué de mauvais étalons. Ce n'est pas parce qu'on n'a peu sailli qu'on ne produit pas. A la grande époque des Viel, leurs étalons saillissaient confidentiellement, certains avaient une production remarquable, d'autres pas du tout.
Enfin, l'excuse "il a des origines pas à la mode alors il est mal utilisé" est bidon. En France Quadrophenio, et aux USA SJ's Photo, avaient des origines totalement "hors normes" et on peut le dire, vraiment pas terribles sur le papier. Sans connaître le succès auprès des éleveurs lors de leurs premières années de monte, ils ont su s'imposer par l'excellence de leur production.
Maintenant si on parle de mode, les modes sont souvent explicables. Je vois principalement deux causes :
- les chevaux qui produisent des "voleurs", ie des poulains qui à deux ans paraissent exceptionnels et qui ensuite deviennent simplement d'assez bons ou bons chevaux. L'exemple type est Défi d'Aunou, complètement passé de mode malgré l'excellence de sa production (gros %age de qualifiés, de gagnants, de gagnants à Vincennes, de classiques). Je connais des entraîneurs qui ont pourtant eu des bons Défi d'Aunou et qui ne veulent plus en entendre parler ;
- les chevaux qui déçoivent. On peut être un bon reproducteur et décevoir. Exemple type Fleuron Perrine. Son démarrage l'année des N avait laissé penser qu'on aurait là un étalon d'exception, il n'est que bon voire très bon mais cela suffit à ce qu'il soit complètement passé de mode ;
- les chevaux qui produisent difficiles. Vu le coût de la main d'oeuvre, il est évident que les entraîneurs ne veulent plus s'embêter inutilement. Exemple type Dahir de Prélong, et dans une moindre mesure son fils Korean dont la cote remonte toutefois, tous deux possèdent des %age de qualfiés, de gagnants, de gagnants à Vincennes et de classiques qui dépassent allègrement les autres étalons de leur gamme de prix mais sont incroyablement décriés.
Inversement, les chevaux qui surprennent au haras en produisant sans qu'on s'y attende vraiment conservent ensuite une cote incroyable même lorsque leur prix augmente de façon excessive. Je pense par exemple à Baccarat du Pont et Diamant Gede, deux révélations dont le prix a atteint la même gamme que ceux sus-cités. Bien que tous deux produisent très bien, il me semble difficile de les comparer à Défi, Dahir, Fleuron ou Korean, mais ils sont incontestatblement plus à la mode.
Je terminerais en attirant la méfiance sur la recherche d'étalons ayant très peu produit mais très bien produit. Une production confidentielle ne contient rien de bon en général mais il suffit que le hasard ait fait un ou deux deux bons poulains et on a l'illusion que ça sort de l'ordinaire alors que l'effectif est tout simplement "non statistiquement représentatif". Je me souviens de Moktar dont les ratios de qualifiés, gagnants ... étaient excellents avec 10 produits par an et que les Viel firent saillir de manière plus large (à 40 000 FF la saillie, ce qui était énorme) à partir des B. D'exceptionnels, ces ratios devinrent seulement assez bons. Plus parlant encore, un jour aux courses au Croisé, je vois une bonne Talouet Grand Bois et je déclare à un ami entraîneur, "voilà un étalon qui ne doit pas avoir fait beaucoup de gagnants". Le spectateur d'à côté m'interpelle alors en me signalant que c'est peut-être l'un des meilleurs étalons du marché, il n'a, selon ses dires, eu que 10 poulains en six années de monte dont 9 qualifiés et 8 qui ont pris de l'argent dont la bonne en question. De retour chez moi, je consulte mes documents et constate qu'il a raison. Je ne fus sans doute pas le seul à avoir remarqué cela car il eut par la suite 40 poulains dont 5 seulement prirent de l'argent (27 000 euros pour les 5). |
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| 28.08.09 - 11:17 |
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Etalon pas à la mode!
