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| Anonyme |
 # 65 ≡ Re: Vente en parts : le débat |
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UrgelMadrik, j'ai une question pour te faire comprendre que tout le monde ne peut pas faire comme tu dis.
Je ne pars pas en vacances chaque année et n'ai pas de piscine, je ne peux investir que 2500€ maximum dans un trotteur , comment fais tu pour trouver un cheval à 50:50, à part acheter un âne ?
Tu n'achète rien et tu ne vis pas ton rêve avec d'autres ?
[ Edité par pascwal 24.06.2011 - 11:19 ] |
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| 24.06.11 - 09:53 |
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| Anonyme |
# 66 ≡ Re: Vente en parts : le débat |
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nicolas75,
Citation :Donc pour moi les réclamer c'est non, je préfère passer à coté d'une bonne affaire plutôt que d'en prendre 5 ou 10 mauvaises!
Nicolas crois tu que le pourcentage de yearling allant juste voir un hippodrome soit meilleur que celui que tu évoque pour les réclamers.
La différence c'est qu'avec un yearling si tu as une bonne affaire comme tu dis , tu peux espérer avoir un très bon cheval (c'est le rêve que tu achètes), mais là tu as un pourcentage encore bien moins important de l'avoir.
Tandis qu'un réclamer , tu n'as quasi pas de chance de décrocher un champion, mais tu en as beaucoup plus d'avoir un cheval qui gagne honnetement sa vie.
L'acheteur de réclamer veut juste un cheval qui lui fasse plaisir en remboursant son prix d'achat et en payant sa pension.
L'acheteur de yearling espère avoir un cheval qui courra le prix d'Amérique ou au pire un cheval qui paye sa pension.
La question est lequel des 2 à le + de chance que son souhait se réalise ?
Pour moi c'est l'acheteur à réclamer.
C'est comme pour les paris, les acheteurs de yearling jouent au quinté et les acheteurs de réclamer jouent au jeu simple.
Je pense que celui qui joue au jeu simple à le plus de chance de gagner, même si il sait très bien qu'il ne sera pas millionaire.
Maintenant c'est clair que si on a comme objectif d'avoir un cheval de groupe , le yearling est la meilleur solution.
Soit on choisi l'ambition, soit on choisi le plus réalisable. Et ca , c'est le choix de chacun. |
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| 24.06.11 - 10:12 |
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 Stingmens |
# 67 ≡ Re: Vente en parts : le débat |
Groupe I
7184 posts depuis
le 9/10/2010
De : Compiègne
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Vite nalex, faut ouvrir un topic : "Achat à réclamer : le débat" 
Pour revenir sérieusement au sujet, je rejoins les propos de Pascwal : il y a, je pense, de bonnes affaires à faire dans les réclamers, surtout chez les chevaux jusqu'à 5 ans. Au delà, cela me paraît plus compliqué.
Ceci étant, la réussite des Goetz avec les vieux chevaux me contredira sur ce point (je ne fais pas de diffamation  ).
Toutefois, il est sans doute vrai que le retour sur investissement (remboursement du prix d'achat) ne se réalise qu'une fois sur 5. Mais malgré tout, il y a de bonnes opportunités pour faire l'acquisition de chevaux honnêtes.
Ce qui me stupéfait un peu dans les réclamers, c'est que les chevaux qui réussissent dans ces courses semblent avoir du mal dans les prix de série, face à des chevaux aux gains équivalents. Ou alors, c'est une vue de mon esprit... |
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| 24.06.11 - 10:33 |
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| Anonyme |
# 69 ≡ Re: Vente en parts : le débat |
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| C'est tout simplement parceque certains ont pris pas mal de gains en réclamer (donc dans une catégorie moins forte). Les autres ont pris les mêmes gains , mais contre de meilleurs chevaux. |
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| 24.06.11 - 11:51 |
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| saintclair |
# 70 ≡ Re: Vente en parts : le débat |
Course A
121 posts depuis
le 15/1/2009
De : 44
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Bonjour,
Un débat très intéressant ! Et qui suscite aussi bien des questions. Je pense qu'il est possible d'acuérir des parts d'un cheval sans se faire arnaquer. Un acheteur novice aura toujours intérêt à se faire accompagner de quelqu'un de plus avisé, et de faire des recherches (forums, harasire, base trot-pedigree pour connaître les résultats et la production des ascendants du poulain, journaux professionnels, les sources d'informations sont multiples...). En plus je pense que les acheteurs novices sont tout de même des passionnés s'ils sautent le pas, et qu'ils doivent déjà avoir une idée sur les chevaux en course et le monde du trot. Enfin, une vente de part donne forcément lieu à un contrat, où tout doit être prévu (y compris la maladie, l'accident ou la mort de l'animal, la carrière en course puis éventuellement en tant que reproducteur)... et je crois que le porteur de la part doit pouvoir la faire assurer s'il le souhaite.
En tant qu'éleveur, je me pose aujourd'hui la question de la vente en parts. Pour moi le dilemne est le suivant : élever coûte cher, et on élève en général plusieurs chevaux, donc ça multiplie les coûts. Je vois la vente en parts comme ceci : vendre un poulain en parts permet d'une part de mutualiser les frais et les risques, mais surtout de garder le contrôle sur l'avenir du poulain. En effet, si je vends mon poulain foal ou yearling à un tiers ou surtout lors d'une vente aux enchères, je perds tout contrôle sur son élevage et le choix de son entraîneur. Je suis donc tributaire des aléas de la réussite ou de la malchance de l'acquéreur. Si je garde une partie du poulain, je reste partie prenante sur les décisions concernant son avenir, et en outre je continue de l'élever à la maison jusqu'au débourrage au minimum, ce qui me permet de m'assurer qu'il est nourri et complémenté correctement, paré régulièrement, etc. et pas abandonné au fond d'un pré. Les autres porteurs de parts peuvent aussi être rassurés par le fait que j'en garde une partie : ils peuvent se douter que je vais tout faire au mieux pour ne pas compromettre l'avenir du poulain. En outre , derrière l'avenir du poulain, il y a celui de la jument : il n'est pas évident de trouver une bonne poulinière aujourd'hui, et une fois qu'on en a trouvé une, il faut qu'elle fasse ses preuves rapidement en tant que poulinière, aussi tout produit qui est mal géré entrave ses chances puisque qu'elle peut être suspendue au bout de quatre produits non qualifiés...
Enfin, il est certain qu'il est moins cher - et moins risqué - aujourd'hui d'acheter un yearling aux ventes plutôt que d'élever, donc un éleveur qui vend des parts n'a pas intérêt à "arnaquer" ses partenaires, quitte à compromettre rapidement sa réputation. (C'est un petit monde). Pour ce qui concerne le prix de vente de la part, je pense qu'il est aussi facile de savoir s'il est raisonnable ou pas : il faut, comme pour une vente, prendre en compte le prix de revient du poulain (amortissement de la mère + prix de saillie et frais inhérents à la saillie (suivi véto, pension éventuelle, transport), papiers, nourriture et compléments de la mère et du produit, vaccins, sérums, parage... et inclure aussi au moins une partie des frais de travail de l'éleveur, plus peut-être des frais de structure, et une partie de "valeur ajoutée" due à la génétique ou la notoriété de l'étalon, aux résultats des autres produits de la mère, etc. Si la partie plus-value est plus subjective, l'éleveur doit au moins pouvoir justifier des frais réels (car il faut aussi respecter ses associés) et l'acheteur doit pouvoir visiter l'élevage... (et par la suite venir voir son "morceau" de poulain de temps en temps). Les frais de pension doivent aussi se conclure sur les mêmes lignes. Je pense qu'avec ça, et un contrat clair et complet, il doit y avoir moyen de travailler ensemble en harmonie.
Quand au risque de la revente par un associé de sa part, le contrat doit pouvoir prévoir que les autres associés sont prioritaires pour racheter, non ? Qu'en pensez-vous ?
Élevage Saint-Clair
44590 DERVAL
Contact : elevagesaintclair@free.fr
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| 24.06.11 - 13:43 |
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Vente en parts : le débat
