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 Stingmens |
 # 1 ≡ "Retrouvons le public perdu" |
Groupe I
7184 posts depuis
le 9/10/2010
De : Compiègne
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Je vous retranscrits ce point de vue publié dans Paris-Turf, ça peut alimenter le débat.
Retrouvons le public perdu
Alain Ameline
Alain Ameline, propriétaire et amoureux des courses, regrettent la désaffection du public à l'égard des hippodromes. Nous publions son point de vue paru dans Paris-Turf daté lundi.
J'ai lu avec intérêt le Point de Vue de François Moreau intitulé "Où est passée la France turfiste ?" publiée voilà quelques jours et il m'est alors venu certaines réflexions.Tout d'abord, il convient de noter le prix des entrées sur les hippodromes qui reste trop élevé. Une entrée gratuite permettrait, avec l'économie, d'investir autant sur les paris. Et que dire des boissons et des sandwichs qui représentent un gros budget pour une famille voulant se distraire sur un champ de courses. Mais cela a déjà été dénoncé à plusieurs reprises. Je me demande aussi pourquoi il n'y a pas d'hôtesses pour accueillir les spectateurs, les diriger, leur expliquer certaines méthodes de jeux (pour les novices), mais aussi des animations plus adaptées pour les enfants, et pas uniquement pour les grandes occasions, sans oublier des garderies. Pourquoi ne pas inviter des personnalités du cinéma ou du sport plus souvent ? Et que ceux-ci ne restent pas au chaud dans les salons à siroter du champagne, qu'ils viennent au contact des turfistes. En décembre, chaque année, j'ai l'occasion d'aller aux courses de Hong Kong, à Sha Tin. Quel plaisir de se faire guider par de jolies hôtesses souriantes, d'être accueilli au guichet avec le sourire. Même si vous vous trompez dans vos jeux, cela n'est pas grave, on vous écoute. Comparez avec nos guichetiers : surtout ne vous trompez pas, ne payez pas en grosse coupure, et si vous voulez jouer sur une base de 10 euros, n'allez pas au guichet à 50 euros, vous allez vous faire jeter ! Je l'ai vécu récemment à Deauville. Du sourire et de l'amabilité aideraient probablement. Enfin, essayons de considérer les courses comme un sport, comme le foot ou autres grandes compétitions. Nos chevaux sont de vrais athlètes, nos jockeys de réels sportifs, et mettons en évidence le travail de nos entraîneurs et de leur équipe. Enfin montrons aussi le caractère dangereux du métier de jockey. Un grand jockey comme David Berra s'est gravement blessé cet hiver et nous pensons fort à lui. Les courses sont belles et pour qu'elles le restent, il faut les encourager comme on encourage son équipe de foot. Si tout le monde joue le jeu, alors je suis convaincu que nous retrouverons ce public perdu. |
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| 19.03.13 - 15:26 |
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| dadou |
# 4 ≡ Re: "Retrouvons le public perdu" |
Groupe III
409 posts depuis
le 19/2/2007
De : Beaupréau
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Je silionne également les hippodromes depuis que je suis tout jeune. Le gros problème n'est, pour moi, pas la désertification de ces hippodromes, parisiens ou provinciaux, mais le renouvellement de la population. Je suis guichetier PMH et je peux vous dire que je vois les mêmes "têtes" tous les dimanches... Ceci est bien triste. Surtout lorsque l'on fait la moyenne d'age !!
Les sociétés de courses ne font pas non plus la part belle à cette repopulation des hippodromes. Comme le dis Mr Ameline dans son article, le prix des entrées (5 à 6€ en province), le tarif des consos, la nonchalance et non amabilité de certains collègues guichetiers envers les novices, "l'arrosage" de messieurs les commissaires et autres personnes des sociétés de courses, et j'en passe, font que plus personne ne s’intéresse au joli spectacle, que sont les courses hippiques.
Le prix des entrées est pour moi la barrière principale ! Pour preuve, l'année dernière, la réunion de Châteaubriant, avec entrées gratuites, a réuni un nombre fou de personnes sur l'hippodrome par rapport à d'habitude, alors qu'il tombait des cordes !!
Mettre les entrées à 2€, n'avancerait à rien non plus selon moi car il y a toujours un tarif d'affiché. Si certaines sociétés de courses pouvaient entendre et mettre en place cela, peut être que l'on verrais de nouveaux visages sur les hippodromes. Et surtout plus de jeunes, ce qui ne serait pas tout mal 
[ Edité par dadou 19.03.2013 - 21:39 ] |
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| 19.03.13 - 22:38 |
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| steph35 |
# 7 ≡ Re: "Retrouvons le public perdu" |
Groupe II
640 posts depuis
le 27/8/2007
De : 35
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Ce sont en fait les sociétés qui ont conservé leur nombre traditionnel de réunions qui remplissent leurs hippodromes. On ne peut pas aller indéfiniment aux courses. Vous en avez maintenant en permanence. Dans l'ouest, vous pouvez y aller tous les jours ou presque si vous voulez de mai à septembre. Il ne faut pas s'étonner alors qu'il y ait moins de personnes sur les hippodromes qui n'étaient pas autant utilisés par le passé.
De mon point de vue, c'est peut-être un problème de tarif d'entrée, mais aussi un problème de quantité de réunions beaucoup trop important. Même les passionnés ne peuvent pas suivre !!!
Craon conserve depuis longtemps 8 réunions, il y a toujours du monde, contrairement à d'autres qui multiplient en semaine et rendent les tribunes désertiques (nantes, le lion d'angers, angers, saint brieuc...)
Les hippodromes champêtres qui poursuivent, parfois avec leur unique date annuelle, maintiennent une affluence très correcte (sanit pierre la cour, la guerche, méral, senonnes, fougères, nuillé sur vicoin...)
Deux hippodromes gratuits : vitré, où il y a toujours beaucoup de monde (c'est le dimanche), et Château-Gontier, où l'affluence est plus mitigée (en particulier le samedi)
C'est clair que des sociétés ont fait le choix de multiplier les réunions au détriment de l'affluence du public, d'autres qui n'ont peut-être pas eu le choix conservent de bonnes affluences mais ne démultiplient pas les recettes par les réunions premium...
Les deux n'ont pas l'air compatibles ! |
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| 20.03.13 - 00:24 |
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| crazy |
# 8 ≡ Re: "Retrouvons le public perdu" |
Groupe II
677 posts depuis
le 13/10/2012
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| il y a beaucoup a faire , le prix d'entrée sur les hippodromes je suis d'accord , mais il ne faut pas negliger le coté cheval , il fut un temp ou l'on pouvait approché les chevaux, voir la preparation d'avant course ect ect , maintenant on doit ce contenté de les suivres au rond , tout le reste ce fait en vase clos, question de securité diront certains, moi je suis sur que l'on peut alliez les deux. idem il fut aussi un temp ou l'on pouvait discuter avec les entraineurs , aujourdhui on a separé les 2 mondes , les pro d'un coté et le public de l'autre. je parle principalement des hippodromes parisiens. Pour nos cher tete blondes, rien n'ai prevu non plus, si ce n'est un tour de poney excessivement cher , etant gamin mes parents me deposé a la garderie situé a l'entrée de l'hippodromes du mans, un vaste jardin avec tobaggan et tout le tralala, avec en prime une vue sur les pistes, donc on pouvait assisté aux courses egalement. ça au moins ça avait de l'interet , les parents pouvaits suivre et parié tranquillement sur les courses et les gamins s'eclaté , pour qu'aux finale tout le monde soit ravi de sa journée. Aujourdhui nos hippodromes sont mort. |
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| 20.03.13 - 01:32 |
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"Retrouvons le public perdu"
