exact. Alain de Royé Dupré avait été suspecté concernant Lashkari, vainqueur inaugural du Breeder's Cup Turf, et avait même eu sa licence retirée. après 18 mois et des contre-analyses dans 4 laboratoires dans des Etats différents, son nom avait été blanchi.
On entend souvent des sportifs nier avec virulence les accusations de dopage qui pèsent sur eux, s'appuyant sur des études démontrant la production endogène par l'organisme humain de substances jugées illicites, telles que la nandrolone. Dans le cas de Vayrann, le Jockey Club britannique admit quelques temps après la disqualification du protégé de F.Mathet qu'un tel phénomène pouvait se produire chez les équidés et la victoire lui fût rendue. Cet épisode préfigurait hélas une série de déboires pour l'Aga Khan.Passons sur le distancement farouchement contesté de Lashkari de sa quatrième place de la Breeder's Cup Turf (il était dans tous les cas en bonne mais surtout en mauvaise compagnie au milieu de cette cavalerie de bestioles shootées au Lasix et à la Bute...), évoqué plus haut pour en venir au cas Aliysa, héroîne des Oaks de 1989 mais privée de son trophée en raison de camphre retrouvé dans ses urines. Pour l'Aga Khan, la coupe était pleine : il démissionna tout de go du Jockey Club anglais dont il était membre honoraire et vida d'un trait ses écuries anglaises. Il faudra attendre huit ans et un revirement dans les positions anti-dopage de l' Institution anglaise donnant quasiment raison au Prince pour que celui-ci ramène ses troupes au bercail.
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