On l’oublie trop souvent, la tradition peut parfaitement s’accommoder de la modernité, pour peu que les velléitaires soient mus par le respect du passé, une volonté de fer et une grande lucidité sur les exigences du présent.
Respectueux des traditions, Edouard de Rothschild l’est sans doute, son titre en attesterait à lui seul, puisque né d’une vieille famille de banquiers d’affaires - entre autres -, dont les rênes se transmettent de père en fils.
Volontariste, il l’est aussi et nombre d’observateurs se sont félicités des premières mesures de sa mandature, parmi lesquelles les Dimanche au Galop, la nouvelle communication ou plus récemment la reconduction du partenariat avec le Groupe Lucien Barrière, dans des conditions financières qui font honneur au mécène, mais surtout au prestige de l’Arc.
Progressiste, Edouard vient de démontrer qu’il l’est également, depuis l’annonce de la révolution culturelle qui pourrait toucher le monde du galop, et que d’aucuns qualifieront d’hérésie pure et simple, d’autres de grand bond en avant.
Pour ma part, je souscris globalement à cette réforme innovante et pleine de vie - oui - même si nombre de questions restent en suspens.